La mutilation sexuelle féminine est interdite par la loi en Norvège. La mutilation sexuelle féminine est parfois aussi appelée circoncision féminine.
Il est interdit :
- de mutiler les organes sexuels (organes génitaux) des filles ou des femmes ;
- de surveiller ou d’être présent(e) lors de la mutilation des organes génitaux des filles ou des femmes ;
- de forcer ou de convaincre des filles ou des femmes à se faire mutiler les organes génitaux ;
- de permettre la mutilation des organes génitaux des filles ou des femmes ;
- d’envoyer des filles ou des femmes à l’étranger afin de leur faire subir des mutilations génitales.
Les contrevenants sont passibles d’une peine d’emprisonnement. Ils sont sanctionnés même si les filles ou les femmes ont accepté l’acte de mutilation sexuelle féminine. Les filles et les femmes qui ont subi des mutilations sexuelles féminines ne sont pas punies.
Si vous avez été victime de mutilations sexuelles féminines ou que vous avez peur que l’on veuille vous y forcer, mettez-vous en relation avec un service de conseil ou contactez directement la police. Vous pouvez également contacter un service de conseil ou la police si vous connaissez quelqu’un qui va subir ou a subi des mutilations sexuelles.
Obligation de signalement
Si vous travaillez dans :
- une crèche ;
- un service de protection de l’enfance ;
- les services sociaux ;
- les services de santé et de soins ;
- une école ;
- une garderie ;
- une communauté religieuse ;
vous avez le devoir d’éviter que les mutilations sexuelles ne se produisent en signalant la situation à la police. Si vous ne signalez pas une situation suspecte pouvant conduire à des mutilations sexuelles, vous pouvez être puni(e) d’une peine d’emprisonnement ou recevoir une amende.
